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| Expo littéraire : texte/poème de LoveDay. | |
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Tara Duncan Graphiste du forum/ Modératrice
Messages : 33 Date d'inscription : 04/03/2011 Age : 79 Localisation : En train de casser les vases de la Tatie Omoisienne.
Infos RP et HRP Niveau RP: Nom HRP: LoveDay~ / Esis.
| Sujet: Expo littéraire : texte/poème de LoveDay. Mer 16 Mar - 23:58 | |
| J'en ai marre. Je pars. Loin. Très loin. Loin des problèmes. Je pars. Je m'envole.
Je flotte au-dessus des nuages. Je flotte & je me laisse bercer par le vent. Je deviens légère. Puis la gravité me rattrape. Je tombe & tombe encore. Il n'y plus de fin. Il n'y a plus ni espoir, ni échappatoire. Les problèmes me reviennent en plein dans la gu'ule. Le trou sans fond de la vie m'attire. Je suis de nouveau dans le monde réel.
Alors je pars. J'en ai marre & je pars. Loin. Très loin. Loin des problèmes. Je pars.
Je marche sur une plage de sable blanc & fin. Mes pieds nus foulent le sol, s'enfonçant à chaque fois un peu plus. L'eau vient chatouiller mes orteils avant de repartir, joueuse. Mes vêtements flottent dans le vent. Mes cheveux volent aussi, avides de liberté. La mer semble vouloir m'attirer. Mon regard se plonge dans cette immensité bleue qui se jette sur moi. J'étouffe. Je suis condamnée à ne plus pouvoir vivre, sans pouvoir mourir.
C'est une profondeur sans fin qui m'arrache de nouveau à mon idylle.
~ Comme un fou, comme un roi... ~
La pluie contre les carreaux. Les battements sourds de mon cœur. Deux bruits qui se mêlent a cet instant précis. L'orage qui éclate. Les nuages noirs qui s'amoncelent dans le noir du ciel au dessus de moi. Et derrière, la maison qui, si elle me paraissait éclatante de beauté quelques heures plus tôt, me semblait terrifiante et sinistre. La vie est si fragile. Le monde est si dur, si froid. Pourquoi, alors qu'hier chantaient les oiseaux et volaient les papillons, pourquoi est-ce que je n'entends plus que les corbeaux qui croassent au dessus de la tête? Pourquoi est-ce que je ne ressent plus rien? Pourquoi suis-je engourdie, paralysée? Est-ce Parce que ton départ me coupe le souffle? Est-ce parce qu'il agit comme un anesthésiant sur mon esprit? Mon sourire s'efface, comme mon cœur s'est brisé et mon regard s'est éteint...
~ Les rois du monde vivent au sommet... ~
Que devrais-je faire? Le temps passe. Il passe et les gens oublient. Oublier quoi? Oublier les gens passés, les émotions ressenties. Oublier les choses qui nous ont fait rire ou pleurer. Oublier. Tout oublier. Et moi? Que devrais-je faire? Oublier? Me laisser aller? Oublier les merveilleux instants passés en ta compagnie? Les doux sourires, les doux rires, les clochettes dans le vent? Oublier jusqu'à ton visage, le son de ta voix? Oublier la couleur de tes yeux, celle de tes joues et de tes lèvres? Oublier ton existence, ta présence, aujourd'hui effacées? Oublier? Me laisser aller? Que devrais-je faire? Je pense que même si je le voulais, oublier serait impossible. Tu resteras dans mon cœur et dans mon esprit jusqu'à la mort. Que devrais-je faire? Vivre avec? Mourir avec? Ou plutôt sans. Sans toi et tes paroles réconfortantes. Sans toi et tes blagues, les blagues que l'on n'ose pas raconter, encore moins sans rougir, sauf a son meilleur ami. Car tu étais mon meilleur ami. Que devrais-je faire? Tu me manques tu sais. Tu me manques beaucoup. Que devrais-je faire? Te rejoindre dans la mort? Je ne peux plus vivre avec le regard des autres, de ces hypocrites, lorsque mon regard se voile de larmes et se perd dans de lointains souvenirs avec toi. Que devrais-je faire? Pourquoi est-ce que ce mec a pris le volant, bourré, shooté qu'il était? Que devrais-je faire? La vie est injuste. Que devrais-je faire? Ce sont ceux qui aident qui partent a cause de ceux qui ont besoin d'être aidés. Que devrais-je faire?
~ Le Monde est imbécile. Mais n'y en a-t-il un autre ? ~
Je ne sais plus. Je ne sais plus ce qu'est la vie. Je ne sais plus qui sont mes amis. Les gens a qui je peux faire confiance. Je ne sais plus que faire. Je ne sais plus qui écouter. Je ne sais plus. Mais ai-je jamais su? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Est-ce que j'existe? Je ne sais plus. Ai-je jamais existé ? Je ne sais plus. Qu'est-ce que ma vie? Une ronde infinie, manquant a chaque pas de me faire tomber dans l'oubli? Je ne sais plus. Un tourbillon de tristesse et de désespoir? Qu'est-ce que la vie? Je ne sais plus. Qu'est-ce que la vie? J'ai oublié. J'ai tout oublié. Oublié, les petits plaisirs quotidiens. Oublié, la joie et l'amitié. Le bonheur. Oublié. Même toi je t'ai oublié. Où ma vie mène-t-elle ? Je n'en sais rien. Je ne sais plus. Peut être la vie n'est-elle qu'un passage. Une sorte de route, un chemin, pris par erreur peut être, qui nous emmènerait a notre destination finale. Peut être la vie n'est-elle qu'un rêve. Une sorte de songe, que l'on partagerait tous. Peut être que ce qui nous semble une éternité n'est qu'un clin d'oeil en comparaison de ce qui nous attends tous. Peut être notre souffrance est-elle destinée a être épongée plus tard. Qui sait ? Je ne sais plus. Qu'est-ce que la vie ? Que nous attend-il après la vie ? Qu'est-ce que la vie ? Qu'est-ce que ma vie ?
~ Parfois je me dis... « Mais qu'est-ce que je fais là ? » ~
Le monde est dur & tranchant. Il nous donne l'espoir d'avoir un entourage qui nous aime, un entourage qui nous protège des autres, un entourage qui nous console & nous rassure dès qu'on perd la face. Des amis, une famille, un amour. Puis il nous retire tout ça. Ça commence par les gens éloignés. Ceux que l'on aime mais ne voit jamais. Qui s'en vont à cause d'un malentendu, ou partent tout court. Le piège se referme. Tout doucement, le cercle de protection & d'amour que l'on s'était formé disparaît, s'éparpille. Ne reste plus que quelques rares personnes. Ou alors on se retrouve seul, avec l'impression de ne pas exister. Il n'y a plus personne pour nous soutenir, plus personne pour nous aider, nous aimer. Personne. & seul dans la vie, on finit nous aussi à nous éparpiller & à nous effacer. Sans soutien, on tombe. Impossible de se relever, car les larmes de désespoir brouille notre vue & le monde voit alors qu'il a fait son travail. Car le monde est dur & tranchant.
Certains se réfugient dans l'alcool. D'autres dans la drogue. Moi je me relève. Car s'ils sont partis, c'est parce qu'avant, je ne l'aurais pas fait. Je me relève & aide celui qui tombe à faire de même. Car un jour, nous sommes tous tombés. & nous sommes toujours là. Persévération.
~ & je revois ton visage & me dit « Je suis la Parce que toi non. »
Souvenirs passés, instants présents & visions futures. Hommage a mon frère et mon cousin, a ma famille, hors-série en quelque sorte. Texte personnel.
Le bruit du vent résonne dans mes oreilles. Comme des flashs, le paysage se transforme en souvenirs qui défilent autour de moi. Je sens le moteur tourner. Je sens les roues qui me font avancer. Je vois ma vie défiler. Mon enfance. Les punitions. Les pleurs. Je sens les larmes. Les égarements. Les indifférences. Se fermer pour ne plus souffrir. Je ferme les yeux. Puis je les rouvre. Je vois ma mère me souhaitant bonne nuit. Je vois mon père rentrant du boulot. Mon frère jouant du diabolo. Je nous vois partir en vacances. A la mer. Je nous vois, moi, mon frère et mon cousin, je nous vois sortant de l'eau a cause des méduses. Je nous vois enterrant mon père dans le sable. Je nous vois riant autour d'un pique-nique. Je me vois courir après mon cousin, pour mon Bob. Le temps passe et défile de nouveau. Le monde change. Je cours toujours après mon cousin, mais pour le baffer, et ma mère m'arrête. Mon oncle, mon frère et mon cousin se plient de rire. Je souris. Je nous vois tous en vacances en forêt. J'entends la mélodie des oiseaux nous réveillant tôt le matin, et me souviens de la mauvaise humeur qui émanait de nous trois, gamins pré-pubères que nous étions. Pas encore adolescents, mais plus des enfants non plus. Je sens le vent pendant que nous courons en se défiant mutuellement. J'entends nos rires. Je ferme les yeux, une seconde à peine. Je les rouvres et le temps passe et continue de défiler. Je me vois pleurant, et je les vois autour de moi, cherchant que dire, que faire. Je les vois me réconforter. Je sens les larmes, j'entrevois leurs sourires, je m'appuie sur eux et perçois leur soutien. Je nous vois tous, quasiment adultes. Je nous vois et je me sens bien. Je nous vois partir en vacances. A la campagne et en camping. Je nous vois faisant la course comme de grands enfants pour aller a la piscine. Je nous vois nous chamailler pour la tente. Je nous vois avoir des fous rires ensemble. Tous réunis. Je nous vois aller manger un Mister Freez au bar et jouer au Baby. Un babyfoot. Ou alors faire une partie de billard. Payant chacun notre tour. Je nous vois essayer de rester sérieux après une bataille d'eau, ou de bouteilles en plastique vides nous servant de sabres laser. Je souris. Je nous vois nous faire des farces. Je nous vois sur trois plongeoir différent... Mais où est passé le troisième? Là, cherchant a me faire peur. Je vois mon cousin faire semblant d'avoir une crise cardiaque, mettre les mains sur sa poitrine et se laisser tomber a l'eau. Je me revois pousser mon frère pour qu'il le suive, puis sauter en riant. Je nous revoit, nous le trio inséparable. Nous, avec nos rires. Je me rappelle nos farces et nos "coups bas". Je me rappelle les blagues que l'ont se racontait. Je me rappelle tout ça. Je me rappelle et j'en ris. J'en ris tellement que j'en pleure. Le moteur tourne encore. Les roues me font toujours avancer. Les vibrations me parviennent, mais je m'en fiche. Je me souviens. Alors, mon frère qui conduit me regarde au stop et me demande ce qui ne va pas. Mon cousin lui répond que je suis folle et le resterait. Je lui tape l'arrière de la tête, même s'il n'a pas tort. Mon frangin soupire et redémarre. Je souris. Nous passons le reste du chemin a nous lancer des piques. Puis nous arrivons a la piscine, où nous allons continuer de nous chamailler. Ma sœur est trop petite, il y a trop de différence d'âge pour que le trio devienne quatuor. Alors je nous vois plus tard. Je nous vois partant en vacances a la montagne. Je nous vois skiant sur les pentes. Je nous vois snowboardant. Je nous vois le soir, emmitouflés dans nos trois couvertures, au coin du feu, avec nos tasses de café ou de chocolat dans les mains. Je nous vois manger une fondue ou une raclette en se racontant des histoires abracadabrantes de yéti et de snowboard dans des arbres... Je nous vois et j'ai hâte. Le bruit du vent résonne dans mes oreilles. Comme des flashs, le paysage se transforme en souvenirs qui défilent autour de moi. Je sens le moteur tourner. Je sens les roues qui me font avancer. Je vois ma vie défiler.
~ Insipide & froid, l'univers nous prend de haut ~
Ne cherchez pas plus loin. Vous ne le trouverez pas. Le bonheur.
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| | | Tara Duncan Graphiste du forum/ Modératrice
Messages : 33 Date d'inscription : 04/03/2011 Age : 79 Localisation : En train de casser les vases de la Tatie Omoisienne.
Infos RP et HRP Niveau RP: Nom HRP: LoveDay~ / Esis.
| Sujet: Re: Expo littéraire : texte/poème de LoveDay. Jeu 17 Mar - 0:07 | |
| ~ Si la vie n'est pas rose.. ~
Mon coeur est Noir
Mon coeur est Noir, Aussi noir qu'il est brisé, Noir à force de vouloir, Sans jamais pouvoir, Aimer et espérer.
Mon coeur est Noir. J'ai vécu trop de rêves cassés, Eparpillés, plus qu'essouflés. Je ne trouve plus la force de croire. De croire que tout ça Vaut la peine d'essayer.
Mon coeur est Noir, Mais toi tu ne me juges pas. Tu crois m'épargner. Ou peut être essais-tu Juste de m'aimer.
Mon coeur est Noir, Mon Âme est Noire. Comment peux-tu M'aimer autant Tout en sachant Que je te ferais souffrir, Que je n'ai rien à t'offrir?
~ Est-elle noire ? ~
Toi qui me regarde, Tu me juges,tu me condamne. Mais qu'ai je fait de si mal, Pour qu'on veuille ma souffrance? Qu'ai je fait d'anormal, Pour qu'on arrête la danse?
Toi qui me regarde, Tu me juges, tu me condamne. Mais qu'est-ce qui se passe? Pourquoi ma vie dérape? Tout va de travers, Ma tête est remplie de souvenirs incertains Dont la conclusion m'échappe. A chaque fois que le sens me vient, Je tombe dans une impasse.
Toi qui me regarde, Tu me juges, tu me condamnes. Mais sur quels critères t'appuis-tu au juste? Les miens? Les tiens? Moi je suis innocente Dans ce monde de rustres. Ne me reste que le vent, Sa promesse de liberté, Et mon d'envie de t'échapper, Ô toi qui me regarde, Toi qui juge et condamne.
~ Savais-tu qu'un cactus a une fleur ?...~
Avant que l'on dévale la colline, Qu'on se plaque, l'un contre l'autre. Avant que l'on se laisse emporter, Par la passion qui anime notre être.
Dans cette toile divine, Allongée dans l'herbe verte, Les yeux fermés, Les joues empourprées, Les lèvres entrouvertes, Elle se laisse embrasser.
Ses mains se glissent dans son dos, Il la serre dans ses bras, Elle se lève doucement, Mais il ne le remarque pas, Quittant des yeux son visage sans défauts, Elle part, droit devant.
Avant que l'on dévale la colline,. Qu'on se plaque l'un contre l'autre. Avant que l'on se laisse emporter Par la passion qui anime notre être.
Avant que l'on dévale la colline...
~ Au milieu des pics se cache un cœur... ~
Je rêve d'un monde.
Je rêve d'un monde. Un monde de gloire. Un monde d'espoir. Je rêve d'un monde.
Je rêve. Je rêve, & mon monde existe. Ce n'est pas un monde triste. Plutôt curieux, Un monde heureux !
Je rêve d'un monde. Un monde plein d'espoir. Un monde sans noir. Je rêve d'un monde.
Tandis que mon rêve S'achève, Je plonge dans la nuit. Ma vie.
~ & le Temps reprend ses droits ... ~
Sur nos vies. | |
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